… de Daniel Darc (Marie-Sidonie Régnier)
… illustré par Félix et Frédéric Regamey
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Texte intégral, domaine public
Amie de Flaubert, Daniel Darc, alias Marie Régnier, a écrit ce conte où il est question de « vœux », faits par des mères en mal d’enfant, auprès de fées qui leur demandaient ce qu’elles désiraient comme qualités pour leurs enfants respectifs.
Et comme dans toute histoire de « vœux », les conséquences furent inattendues...
Mais le courage et l’amitié d’un jeune page pour la princesse, vont permettre, comme dans tout conte de fées, une fin heureuse...
Dans une lettre à Juliette Adam, écrivaine qui tenait salon politique et littéraire, et avait fondé La Nouvelle Revue, Gustave Flaubert écrivait :
Chère Confrère,
« Et maintenant, Seigneur, expliquons-nous tous deux »
comme dit le père Hugo au Père Éternel.
1° J’attends, en épreuves, l’élucubration du bon Tourgueneff, et la garderai par devers moi le moins de temps possible ;
2° Pas d’imprudence ! Mes deux bonshommes ne sont pas près d’être finis ! Le premier volume sera terminé cet été, mais quand ? Et le second me demandera bien encore six mois, si toutefois je ne suis pas moi-même fini – avant l’œuvre ! Depuis six ans que j’y suis attelé, je commence à en avoir assez. Donc, je vous en prie, n’annoncez rien, ne faites rien, il me sera impossible de vous remettre le ms. [manuscrit] avant la fin de 1880 ;
3° Avez-vous reçu La Vénus rustique de Guy de Maupassant ?
Qu’en faites-vous ? Il me semble que ces vers-là ne déshonoreront point votre papier.
4° Comme vous êtes une personne considérable, et qu’on sait que je suis de vos amis, on fait des bassesses auprès de moi. Donc je suis chargé de vous recommander, pour un article ou une réclame, un livre de jour de l’an, déposé dans vos bureaux. Cela a pour titre : La Princesse Méduse, par Daniel Darc (autrement Me Régnier, femme d’un médecin de Mantes), édité chez Charpentier.
À vos genoux, en vous baisant la main ou plutôt les mains.
Gve Flaubert
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