Extrait du recueil Variations du cœur pensif
Août, par Marjolein Bastin
Un invisible oiseau dans l’air pur a chanté.
Le ciel d’aube est d’un bleu suave et velouté.
C’est le premier oiseau qui s’éveille et qui chante.
Écoute ! Les jardins sont frémissants d'attente.
Écoute ! Un autre nid s’éveille, un autre nid,
Et c'est un pépiement éperdu qui jaillit.
Qui chanta le premier ? Nul ne sait. C’est l’aurore.
Comme un abricot mûr, le ciel pâli se dore.
Qui chanta le premier ? Qu’importe ! On a chanté.
Et c’est un beau matin de l’immortel été.
Calendrier de Theo Van Hoytema
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